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La complémentarité des données satellitaires dediées à l’étude des gaz à effet de serre

Aujourd’hui, le réchauffement climatique est une réalité. La situation alarme les experts du climat qui sont formels : la terre se réchauffe et à un rythme soutenu.

L’effet de serre est la principale cause du réchauffement climatique qui bouleverse nos écosystèmes. À l’origine, l’effet de serre est phénomène naturel qui contribue au maintien du niveau moyen de la température. Malheureusement, les gaz à effet de serre émis dans l’atmosphère par les activités humaines s’ajoutent à ceux rejetés par les phénomènes naturels et provoquent le réchauffement du climat.

Ce changement climatique a un impact sur toutes les régions du globe et provoque notamment l’élévation du niveau de la mer, causée par la dilatation thermique de l’eau et la fonte de la glace terrestre. Les événements météorologiques et les précipitations extrêmes sont de plus en plus fréquents, et les retombées tendent à s’aggraver dans les décennies à venir…

Afin de trouver des solutions efficaces et durables pour lutter contre le dérèglement climatique, nous devons pouvoir surveiller, comprendre et prédire les changements globaux. C’est grâce à la technologie satellitaire que nous pouvons récolter ces informations précieuses.

Les données récoltées par les agences spatiales

Différents satellites sont utilisés par les agences spatiales pour récolter des données sur les gaz à effet de serre. Ces données sont ensuite collectées et partagées avec les agences gouvernementales (NASA, ESA…) et les organisations scientifiques de différents pays. Voici quelques exemples de satellites existants et des informations qu’ils nous fournissent :

Le Greenhouse Gases Observing Satellite (GOSAT) est un satellite de télédétection de l’Agence d’exploration aérospatiale japonaise. Sa mission est de mesurer les concentrations des gaz à effets de serre puissants sur plus de 56 000 points de l’atmosphère terrestre. En outre, il analyse le dioxyde de carbone, le méthane et la vapeur d’eau en effectuant des observations sur quatre longueurs d’onde, et calcule l’épaisseur et l’étendue de la couverture nuageuse.

Satellite de télédétection de la NASA, l’Orbiting Carbon Observatory 2 (OCO2) évalue la quantité de dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère terrestre. Il relève la localisation des sources de dioxyde de carbone et des puits de carbone naturels à une échelle régionale. Les données recueillies améliorent la compréhension du cycle du carbone, des processus naturels et les activités humaines qui contribuent à modifier l’abondance et la distribution géographique des gaz à effet de serre. Cela permet de réaliser des prévisions plus fiables sur l’évolution de la quantité et de la distribution géographique du dioxyde de carbone dans l’atmosphère terrestre et sur l’incidence de ces modifications sur le climat de la Terre.

Une future mission de l’agence spatiale française (CNES) est le lancement du satellite MicroCarb, qui doit quantifier les échanges de dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère de la Terre au-dessus de l’ensemble des régions du globe et plus particulièrement dans les zones mal couvertes par l’instrumentation terrestre. L’objectif scientifique est d’établir le bilan de carbone dans les zones vulnérables comme l’Amazonie, l’Afrique et les régions boréales dont le sol et la végétation sont susceptibles dans un futur proche de relâcher du CO2. Les volumes de ce gaz à effet de serre peuvent jouer un rôle notable dans les changements climatiques. Le satellite doit être placé en orbite en 2023.

L’exploitation de ces données hyperspectrales d’observation de la Terre (open source et solutions GIS) constitue un savoir essentiel pour produire une vue globale et complète de l’état de notre planète.

Engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique, Absolut Sensing a développé une solution satellitaire de mesure des émissions de gaz à effet de serre, notamment du méthane.

Le méthane est responsable d’environ 30 % de la hausse de la température mondiale depuis le début de l’ère industrielle et les émissions de ce gaz ont atteint des niveaux records pour la troisième année consécutive en 2022.

Absolut Sensing déploie une constellation satellitaire, appelée GESat, capable de fournir un système de mesure global, fiable et précis, des émissions de méthane sur site industriel. Ils proposent une collecte et une exploitation des données en quasi-temps réel et assurent une remontée fidèle et rigoureuse des informations, pour les domaines civils, militaires ou scientifiques.

En combinant lexpertise cryogénique de l’industriel Absolut System avec les technologies d’intelligence artificielle et de traitement de données de Kayrros, la constellation satellitaire GESat permet d’accéder à des bandes spectrales jusqu’alors inatteignables aux smallsats, jusqu’aux bandes infrarouges de grandes longueurs d’onde (SWIR et MWIR).

Les solutions de télédétection et de services de mesure des émissions de gaz à effet (méthane, CO2) d’Absolut Sensing s’appliquent sur des échelles locales (e.g. usine), régionales (ville/région) et globales. Les données géoréférencées permettent de cibler les zones où peuvent être menés efficacement des actions pour réduire les émissions (détection de fuites).

La mise en commun des données de la constellation satellitaire GESat et des données hyperspectrales d’observation de la Terre (open source et solutions GIS) permet à Absolut Sensing d’accompagner chaque acteur dans la lutte contre le réchauffement climatique.